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Associé, Droit des sociétés, Toronto
Bien que la représentation des femmes à la tête des sociétés ouvertes canadiennes ne corresponde pas encore à la proportion de femmes dans l’ensemble de la population, les progrès réalisés représentent un changement considérable par rapport à il y a huit ans à peine, déclare Andrew MacDougall, associé, Droit des sociétés, dans une entrevue accordée à Benefits Canada.
« Les gens disent que nous aurions dû progresser plus rapidement, et c’est un commentaire tout à fait louable, mais des progrès ont été réalisés, ce qui est très réconfortant pour moi », déclare Andrew. « Si l’on considère la situation dans laquelle nous nous trouvions il y a huit ans, nous nous trouvons dans un environnement bien différent aujourd’hui. »
Selon l’information la plus récente, environ 34 % des sièges d’administrateur des sociétés faisant partie de l’indice composé S&P/TSX sont occupés par des femmes, tandis que 23 % des postes de haute direction au sein de ces sociétés sont occupés par des femmes. Par comparaison, en 2015, 18 % des sièges d’administrateur et 15 % des postes de haute direction étaient occupés par des femmes.
Andrew considère l’année 2017 comme un tournant, soit l’année où le groupe d’investisseurs membres du 30% Club Canada a mis au défi les sociétés faisant partie de l’indice composé S&P/TSX d’atteindre un objectif de 30 % en ce qui concerne la représentation des femmes au sein de leur conseil d’administration et de leur équipe de haute direction d’ici à 2022.
« Voilà ce qui a fait la différence », explique-t-il. « La grande majorité des émetteurs n’ont fait aucun progrès d’une année sur l’autre jusqu’à ce que les investisseurs institutionnels commencent à l’exiger. Une fois que c’est devenu une exigence pour accéder au capital, les sociétés ont vraiment commencé à s’engager à apporter des changements, à tout le moins au sein de leur conseil d’administration, de sorte qu’elles ne soient pas confrontées à des recommandations de vote défavorables lors de leur assemblée générale annuelle. »
Lire l’intégralité de l’article de Michael McKiernan publié le 23 juin 2023. (en anglais seulement)
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Associé, Droit des sociétés, Toronto