Alors que le gouvernement fédéral canadien impose de nouvelles règles strictes concernant les émissions de méthane des puits de pétrole et de gaz, et exige des mesures exactes des émissions, Sander Duncanson, associé d’Osler, explique à Callaway Climate Insights que cela crée une pression supplémentaire pour les producteurs canadiens. Dans son article, l’auteur Avery Mullen décrit comment cette répression réglementaire influe sur le secteur du pétrole et du gaz, tout en créant également des occasions pour les sociétés en démarrage qui cherchent à simplifier le processus de déclaration et à aider les producteurs de combustibles fossiles à réduire les émissions fugitives, à l’aide d’outils tels que l’Intelligence artificielle (IA). Sander, associé au sein du groupe Droit des affaires réglementaires, de l’environnement, des Autochtones et de la gestion du territoire d’Osler, explique que le secteur s’est toujours appuyé sur des estimations d’émissions pour satisfaire les organismes de réglementation, plutôt que sur des « régimes de mesures généralisées ».
[traduction] « Ces dernières années, on a pu constater qu’un effort a été fait pour positionner le Canada comme l’un des meilleurs pays au monde, sinon le meilleur, relativement à la performance environnementale », explique M. Sander à Callaway Climate Insights. « Le pétrole et le gaz ont été identifiés comme l’un des secteurs dans lesquels les gouvernements pourraient obtenir le meilleur rendement pour leur argent. »
L’article poursuit en expliquant comment certaines entreprises vendent des logiciels qui [traduction] « automatisent le processus de suivi et de déclaration » pour mesurer les émissions de méthane, ce qui pourrait faire économiser de l’argent aux producteurs et les aider à éviter ce que Sander a qualifié de [traduction] « niveaux potentiellement destructeurs de frais généraux supplémentaires ».
[traduction] « Il s’agit souvent d’initiatives très coûteuses qui sont imposées aux producteurs alors que ceux-ci tentent de rivaliser à l’échelle provinciale, nationale et internationale avec d’autres producteurs relevant de territoires différents et qui ne sont pas soumis à ces mêmes exigences », explique M. Sanders à Callaway Climate Insights. « L’industrie du pétrole et du gaz est actuellement confrontée à un certain nombre de défis, ce qui crée un risque qui, si vous poussez les producteurs trop loin, les amènera tout simplement à cesser leurs activités ».
Pour de plus amples renseignements, lisez l’article de l’auteur Avery Mullen « Canada’s new greenhouse gas rules set stage for startup software battle, » (en anglais seulement) daté du 4 août 2020, dans Callaway Climate Insights.
