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Associé, Droit des sociétés, Toronto
Si des gains modestes ont été réalisés relativement à la représentation des femmes dans les conseils d’administration au cours de la dernière année, on ne peut pas en dire autant en ce qui concerne les membres des minorités visibles, les peuples autochtones et les personnes handicapées. C’est l’une des principales observations faites par Andrew MacDougall, associé, droit des sociétés, et Jennifer Jeffrey, avocate, droit des sociétés, lors d’une entrevue accordée au Canadian Lawyer à la suite de la publication du rapport d’Osler Pratiques de divulgation en matière de diversité 2021 : diversité et leadership au sein des sociétés ouvertes canadiennes [PDF].
« Les choses progressent, mais certainement pas aussi rapidement que nous (et beaucoup d’autres personnes) l’avions espéré », déclare Andrew. La bonne nouvelle est que les femmes occupent maintenant 23,4 % des sièges des conseils d’administration au sein des sociétés inscrites à la cote de la TSX qui divulguent le nombre de femmes siégeant à leur conseil, soit une augmentation de près de deux points de pourcentage par rapport à l’année dernière. Andrew fait remarquer que les progrès concernant le nombre d’administratrices des sociétés se sont accrus depuis que les grands investisseurs institutionnels se sont fixé des cibles relativement à cette représentation des femmes ainsi qu’en matière de diversité au sein des conseils d’administration.
Selon Andrew et Jennifer, l’établissement de cibles est peut-être l’une des raisons pour lesquelles les grandes entreprises réussissent mieux à recruter des administratrices. 71,7 % des sociétés de l’indice S&P/TSX 60 ont adopté des cibles relativement au nombre d’administratrices.
Cependant, Jennifer affirme que la représentation des femmes a peu progressé au niveau des cadres dirigeants. La proportion de femmes cadres supérieures a légèrement augmenté, passant de 17 % l’an dernier à 18,2 % en 2021. Elle n’a toutefois pas beaucoup évolué depuis 2015, où elle était de 15 %.
En ce qui concerne les résultats décevants en matière de présence d’un plus grand nombre de membres des communautés autochtones et de personnes handicapées dans les conseils d’administration, Andrew explique que la lenteur des progrès dans ces autres catégories s’explique notamment par le fait que les femmes représentent une proportion importante de la population globale. Il ajoute que les exigences et les cibles de divulgation relativement à la représentation des femmes existent depuis plus longtemps, contrairement à celles relatives aux groupes des Autochtones, des minorités et des personnes handicapées.
Nous vous invitons à lire, dans son intégralité, l’article de Zena Olijnyk publié le 26 octobre 2021 (disponible en anglais seulement)
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Associé, Droit des sociétés, Toronto