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Conseiller spécial, Calgary
Le budget fédéral publié plus tôt ce mois-ci prévoit un nouveau crédit d’impôt pour le captage, l’utilisation et le stockage du carbone, un outil clé pour aider le Canada à atteindre ses objectifs climatiques et ses cibles de réduction des émissions. La proposition comporte un crédit d’impôt de 50 % pour les entreprises qui investissent dans l’équipement de captage du carbone, et un autre de 37 % pour leurs investissements dans le transport, le stockage et l’utilisation du carbone. Notons toutefois que les investissements dans la récupération assistée des hydrocarbures, un procédé qui permet d’extraire plus pétrole brut du sous-sol à l’aide de dioxyde de carbone et d’autres gaz, ne sont pas admissibles au crédit.
En entrevue à BNN Bloomberg, Brad Wall, conseiller spécial chez Osler, indique qu’à son avis, le crédit de 50 % constitue un pas dans la bonne direction, mais ajoute que la mesure n’atteint pas son plein potentiel.
Selon lui, le gouvernement fédéral ne va pas assez loin. « Il manque une flèche très importante dans ce carquois, et c’est la récupération assistée des hydrocarbures. »
Selon lui, exclure ce procédé du crédit d’impôt pourrait nuire aux efforts du Canada face à ses objectifs climatiques.
« Nous nous privons de l’occasion de voir cette technologie déployée sur le terrain et prendre de l’essor plus rapidement », explique-t-il.
« Mon contre-argument, c’est que la demande pour le pétrole se maintient, et tant que ce sera le cas, le Canada devrait être un fournisseur de premier plan. Il s’agit selon moi d’un choix responsable sur la scène internationale, sans compter les retombées positives pour notre économie. »
Lisez l’article complet, intitulé Carbon capture credit on the right path, but falls short: Brad Wall (en anglais seulement), sur le site Web de BNN Bloomberg.
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