Le secteur technologique de Toronto est secoué par la purge de Twitter et les coupes possibles chez Facebook – Toronto Star

Après d’importantes mises à pied chez Twitter Canada à la fin de la semaine dernière, et d’autres attendues chez Meta, la société mère de Facebook, le secteur technologique de Toronto se prépare à relever des défis dans un environnement économique incertain.

Chad Bayne, associé d’Osler et coprésident, Sociétés émergentes et à forte croissance, a parlé au Toronto Star de l’impact des taux d’intérêt haussiers et des craintes d’une récession d’envergure sur le secteur.

« Lorsque les taux d’intérêt augmentent, les entreprises en croissance sont celles qui sont le plus touchées au départ, et il s’agit généralement des entreprises technologiques », souligne M^e Bayne.

Le financement par capital de risque ayant ralenti, de nombreuses entreprises technologiques ont été contraintes de réduire leurs coûts pour l’instant.

« Beaucoup d’entreprises de l’écosystème canadien procèdent à des mises à pied, ce qui fait partie intégrante d’une entreprise qui est en feu et croît à un rythme particulièrement rapide et qui, maintenant, croît plus lentement et doit préserver ses liquidités. […] La capacité de lever des fonds aussi facilement qu’auparavant ne sera pas le cas au cours des 12 à 18 prochains mois », confie M^e Bayne.

« Les investisseurs qui étaient là il y a un an, les Tigers, les Fidelitys, les Altimeters, ne déploient tout simplement pas de capitaux en ce moment. Ainsi, si vous n’avez pas une source de capital immédiatement disponible, vous devez changer d’approche. »

M^e Bayne ne considère pas pour autant que le secteur soit en crise, affirmant que nombre des entreprises avec lesquelles Osler travaille sont en bonne situation financière.

« Je comprends que les mises à pied font la une des journaux, mais beaucoup d’entreprises avec lesquelles nous travaillons s’en sortent très bien. »

On peut lire l’article au complet dans sa version originale, « Toronto’s tech sector shaken following Twitter purge and possible cuts at Facebook », sur le site Web du Toronto Star.