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Associé, Droit des sociétés, Toronto
Le quatrième rapport annuel sur les pratiques de divulgation en matière de diversité d’Osler (le Rapport) a révélé la mixité stagnante des postes de haute direction. Andrew MacDougall, associé d’Osler et coauteur du Rapport, confie au magazine The Globe and Mail qu’il est « plus difficile d’opérer un changement à la haute direction qu’au sein du conseil d’administration. » Dans son article, l’auteure Alexandra Posadzki aborde les résultats du rapport Pratiques de divulgation en matière de diversité 2018 d’Osler, qui comporte une étude et une analyse approfondies des pratiques de divulgation en matière de diversité au sein des sociétés inscrites à la Bourse de Toronto. Selon les résultats, bien que la mixité des conseils d’administration progresse lentement, le nombre de femmes occupant un poste de haute direction n’a pas beaucoup changé depuis 2015. Andrew, qui se spécialise dans la gouvernance d’entreprise, donne quelques explications.
« Les personnes qui occupent ces postes gravissent les échelons de l’entreprise. Il est donc essentiel de planifier le développement des dirigeants au sein de l’organisation, explique Andrew à The Globe and Mail. La haute direction ne présente pas le même taux de roulement que le conseil d’administration. »
L’article explique que les organismes canadiens de réglementation des valeurs mobilières ont mis en place des politiques fondées sur le principe « se conformer ou s’expliquer » il y a quelques années, mais que les progrès demeurent lents au sein des conseils d’administration. Selon Andrew, à ce rythme, « il faudra plusieurs décennies pour que les femmes occupent 50 pour cent des sièges au conseil de grandes sociétés ouvertes. »
Si vous êtes abonné à la version en ligne du magazine The Globe and Mail, lisez l’article d’Alexandra Posadzki, TSX-listed firms see more women on boards, but top tier still stagnant: report.
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